Olivier Baye

Louis Caty

Louis Caty est né à Leuze le 12 avril 1862, sa mère « Flore-Marie Frappart » tient un commerce à la grand rue, son père « Mathieu Joseph Caty » est négociant.

Après des études secondaires à l'athénée à Mons, il entreprend des études en médecine à l'université libre de Bruxelles.

Devenu docteur en médecine, il s'installe à Mons et prend part aux activités du cercle socialiste de Mons créé en 1890.

Membre du parti ouvrier Belge, il entre au conseil provincial du Hainaut en 1896.

Dès 1901, il devient le deuxième député permanent socialiste après Paul Pastur.

Très impliqué dans les questions de santé publique, il fonde en 1909 la fédération mutualiste « L'avenir du Borinage » ancêtre des mutualités socialistes, dont il assure la présidence.

Lors des grèves des mineurs Borains pour le suffrage universel le dimanche 17 avril 1893, il fait partie de la garde civique, il est mobilisé par le bourgmestre de Mons, pour s'opposer à la manifestation.

Il est bouleversé par la fusillade qui fera 7 morts et de nombreux blessés, comme il l'est dans sa fonction par le métier pénible et la condition de vie des mineurs.

Il est candidat aux élections communales de Mons en 1895 et provinciales de 1896 sans succès, il est élu en 1900 conseiller provincial.

Il devient député permanent le 4 juillet 1901, il est chargé du cours d'hygiène sociale à l'université libre de Bruxelles.

Il est le fondateur des femmes prévoyantes socialistes, en 1922 il participe à la fondation de la clinique mutualiste de Baudour, dont il assure la direction « elle porte aujourd'hui son nom ».

Il fut également président de la commission administrative de l'institut provincial des aveugles de Ghlin, il dirigea aussi l'inspection des services de consultation de la ligue nationale contre la tuberculose.

Homme d'une honnêteté et d'une probité unanimement reconnues, Louis Caty mit toute son intelligence et tout son cœur au service des humbles.

Louis Caty meurt le 16 octobre 1925 à Mons où il repose, homme célèbre et hors du commun de notre ville, aucun hommage ne lui fut rendu à Leuze, aucune plaque commémorative.

Je tiens donc par ce petit résumé à lui rendre les hommages qu'il mérite.