Chapelle du Bergeant
Le Doyen Dumont

Quand son héroïsme
Né à Audegnies (France), le 12/01/1884, décédé à Bergen-Belsen le 01/03/1945.
A 12 ans, il étudie au collège d'Enghien. Est ordonné prêtre en 1909. Officie à Pottes, puis à Frasnes 1911.
Aumônier militaire en 1914, sa charité, sa bonté sont immenses jusqu'à réserver sa solde aux soldats démunis.
Blessé gravement en premières lignes, il refuse l'ambulance et exige des soins sur place pour ne pas abandonner ses soldats.
A Dixmude, il célèbre la messe sous d'intenses bombardements.
Il soulage ainsi les souffrances physiques et morales des combattants, il soigne même les soldats Allemands.
Reçoit de nombreuses décorations dont la croix de guerre pour son comportement héroïque.
Affectueux, confident, courageux, il suscite l'admiration de ses compagnons d'armes, soldats, officiers, Belges et Français.
Démobilisé, il revient vicaire à Frasnes où avec modestie, il accepte la présidence des anciens combattants.
Vicaire à Tournai en 1921, à Gosselies en 1923 où il crée un patronage, à Vezon où il monte un cinéma public, partout, il développe des mouvements de jeunesse.
Exerce finalement son ministère à Leuze en 1934 en qualité de Doyen.
Mai 1940, l'offensive Allemande ne le décourage pas. Affronte les risques faisant fi du danger permanent, entre dans la résistance.
Prépare et porte des colis aux plus nécessiteux, facilite le passage des volontaires vers l'Angleterre, cache des patriotes, son presbytère est une base de l'armée secrète.
Mars 1943, malgré un accident de moto, il continue ses activités.
Le 16 novembre, il tente de sauver les cloches de la collégiale et autres patrimoines.
Il va jusqu'à refuser d'obtempérer aux ordres d'un gendarme Allemand.
L'abbé est arrêté vers 11h et enfermé dans le cachot de l'hôtel de ville (dénonciation).
A 17 h un camion cellulaire le conduit à Tournai, son signe d'adieu aux Leuzois sera le dernier.
Plus tard, la gestapo le transporte à la prison de Saint-Gilles.
Mars 1944, il est transféré à Gross-Rosen, puis à Brème en février 1945.
Le premier mars 1945, usé par la maladie et les souffrances, il rend son âme à dieu sur le chemin qui conduit au camp de concentration de Bergen-Belsen.
Tous ceux qui ont connu ce Saint homme lui ont toujours voué une admiration sans bornes.
Panneau N°2

Bénédiction de la chapelle
Le Doyen Dumont
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