Rue du bois Blanc
12/03/2023
Rue du bois Blanc
La rue Bois Blanc ou rue du Bois du Mont représentée sur cette lithographie de 1852, semble être animée.

On aperçoit dans le fond de l'image le train à vapeur, à droite la charrette qui alimente la brasserie.
Leuze, après avoir été occupé par les Espagnols, les Autrichiens, sera sous domination Française, le directoire vendra les biens de la seigneurie de Leuze et du chapitre.
Dès lors, des familles aisées des environs vont acheter à bas prix, les fermes, les bâtiments et industries de notre cité.
C'est ainsi que la famille Dugniolle originaire de Chapelle à Wattines vient s'installer rue du Bois Blanc.
Elle ouvre une brasserie et gère également la ferme à l'arrière qui se trouve être aujourd'hui la ferme de la Carcauderie

La famille Dugniolle, pose dans le parc derrière la brasserie avec des amis en 1887.


Document pour une machine à vapeur de 1871 à la brasserie Dugniolle

Jules Dugniolle en 1878 fait construire sur les terres de sa ferme agricole un château, Françoise Dumanoir sa petite-fille en sera le premier locataire.

La ferme Cosyns, successeur de la ferme Dugniolle, à la rue du Bois Blanc, ici en 1928.
Le Manoir deviendra successivement un hôtel restaurant, un centre de délassement avec des jeux, un terrain de tennis et la possibilité de se désaltérer.
Durant les guerres, le Manoir servit d'hôpital militaire, puis il sera loué, mais la conjoncture fut qu'il tomba en désuétude.
La ville le rachète et afin d'y construire une clinique maternité dont la première pierre sera posée le 10/11/1963 (un message intemporel y sera posé, il est en ma possession)

L'hôtel restaurant le Manoir

La maison de maître de la famille Dugniolle occupée par Allemands en 1914

Les soldats Allemands en 1916 dans la cour de la ferme de la rue du Bois Blanc, au centre le major Dietrich.

On aperçoit sur cette carte postale très ancienne, l'auberge du cheval rouge, de nos jours, seul cheval rouge reste.
Avant 1900, cette auberge était un relai de diligence de la compagnie « Flandrienne ».
En 1941, la rue de la Dendre, la rue de Renaix et la rue du Bois Blanc seront réalisés des travaux d'égouttage importants, en vue de la transformation de la future route vers le contournement.
Au pied de la montée vers l'avenue de la résistance, il existait un lavoir qui sera recouvert pour en faciliter l'accès. A proximité, l'ancien pont « dit pont des soupirs » par les Leuzois.

La passerelle métallique qui enjambe le chemin de fer, fut construite par les ateliers Léon Piérart de Cuemes en 1933 et démontée par l'entreprise Dherte de Flobecq en novembre 1985.

Les travaux d'égouttage en 1951

La clinique maternité dans les années 1970
